Pour amortir le choc des droits de douane américains, le président de l’USAM appelle
à plus d’accords de libre-échange et à limiter la bureaucratie. Interview.perdantes du projet de Trump»
La Suisse fait partie des quinze pays avec lesquels le président Trump veut trouver rapidement une solution sur les droits de douane. Est-ce une bonne nouvelle ou attendiez-vous plus du voyage de Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin à Washington ?
Il y a toujours beaucoup d’attente lorsqu’on entame une négociation, mais il faut rester réaliste. Trouver un accord sera long et compliqué.
Aujourd’hui, il y a un premier signal positif à faire partie des pays qui auront une voie préférentielle pour y parvenir. Cela montre que la décision du Conseil fédéral de ne pas hausser le ton vis-à-vis des États-Unis en annonçant des contre-mesures était la bonne.
Votre espoir est-il qu’on évite des droits de douane à 31 % ou qu’on annule les 10 % déjà imputés ?
Qu’on annule tout. Mais ce sera difficile. On peut penser que Donald Trump est insensé dans sa façon de voir les rapports avec ses partenaires économiques, mais il n’est pas stupide.
C’est un commerçant. Il savait que cette hausse massive des droits de douane allait provoquer un séisme. En mettant cette menace partiellement sur pause, il crée un environnement qui oblige les pays à négocier.
Il faudra faire des concessions pour éviter les 31 %, mais je vois mal Trump revenir en arrière sur les 10 %
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